Tout le monde est informé des risques de cancer lié à l’utilisation des cigarettes électroniques. D’ailleurs, L’OMS a publié un rapport mentionnant le nombre de décès de cancer lié au tabagisme. Grâce à ces informations, il y a eu une baisse légère, mais régulière du nombre de fumeurs de cigarettes traditionnelles ces dernières années. Certains d’entre eux, cependant, n’abandonnent pas le tabagisme, mais sont orientés vers la cigarette électronique, considérée comme une alternative moins nocive. Découvrons ensemble ce que c’est que l’e-cig.
Qu’est-ce que la cigarette électronique et comment ça marche
L’e-cigarette est un appareil électronique qui simule la perception sensorielle de l’inhalation de tabac, ainsi que ses gestes. Grâce à une décharge de courant électrique, une solution de propylène glycol, de glycérol et de divers arômes, auxquels on peut également ajouter de la nicotine, est portée à la température d’ébullition/évaporation (pas de combustion). Plus d’ex à voir ici.
Commercialisées en Chine par une société pharmaceutique chinoise à Hong Kong, les cigarettes électroniques ont été brevetées sous le nom de Ruyan, ce qui signifie « presque comme fumer ». Le choix d’utiliser cet outil comme alternative à la cigarette traditionnelle découle de la conception de la méthode : au lieu de diminuer le nombre de cigarettes fumées par jour, la quantité de nicotine présente dans le liquide à vapoter est réduite, jusqu’à zéro. De cette manière, le plaisir de fumer est maintenu, avec tous ses rituels et le goût d’avoir une cigarette entre les mains, tandis que la quantité de nicotine inhalée est progressivement réduite.
Méthode qui conduirait à annuler totalement la dépendance physique à cette substance.
La cigarette électronique est-elle mauvaise pour vous ?
La première sonnette d’alarme sur les risques potentiels pour la santé des cigarettes électroniques a été lancée par la FDA (Food and Drug Administration) nord-américaine il y a 10 ans : dans une analyse réalisée sur deux grandes marques, elle a détecté deux groupes de substances qu’elle considérait comme potentiellement nocives.
Sur la base de cette recherche, l’Uruguay et le Panama ont interdit la distribution de cigarettes électroniques en juin 2009.
Cependant plusieurs rapports expliquent qu’à ce jour, qu’il n’y a pas suffisamment de preuves indépendantes pour soutenir que l’utilisation de ces produits peut réellement aider les gens à cesser de consommer du tabac conventionnel.